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Réathlètisation psychologique

avec un psychologue du sport

- Accompagner la personne -
Mis à jour : 03/2024 5 min.
psychologue sport lyon

La trajectoire des compétiteurs n'est pas linéaire et certains peuvent rencontrer des problématiques avec leurs lots de sentiments « négatifs ». Un vague à l'âme qui peut progressivement empêcher l'individu de s'épanouir/performer dans sa pratique et/ou dans sa vie.
Psychologue du sport depuis 2009, j'accompagne les sportifs (dès 15 ans et adultes) désirant retrouver un équilibre psychique lorsqu'ils rencontrent des difficultés qui impactent leur bien-être ou leurs performances.

> Quelles sont les problématiques psychologiques des sportifs ?

Voici des problématiques, non-exhaustives, que les athlètes peuvent rencontrer :

La dépression du sportif (ou burn-out) est un trouble spécifique qu'il ne faut pas confondre avec le surentraînement ou la simple fatigue.
La dépression du sportif se caractérise par un sentiment d'impuissance, avec ou sans perte de sens (existentiel ou sportif). Elle peut être réactionnelle ou sans objet.

Dépression réactionnelle :
Cette dépression est généralement en réaction aux frustrations telles que : les blessures, la fin de carrière ou face aux enjeux sportifs toujours plus exigeants. Elle se manifeste par une baisse de moral, appelée blues ou déprime.

Dépression sans objet :
Cette dernière correspond à un sentiment diffus de vide intérieur. Elle se manifeste, généralement, par un retrait / isolement psychologique et physique, s'associant souvent à une forte anxiété.
Cet état dépressif est encore tabou, mais des sportifs du (très) haut niveau commencent à témoigner publiquement de leur solitude face à ce vécu dépressif (Gymnaste n. OSAKA - biathlète m. FOURCADE - Nageur y. TORPE...).

Quelle que soit la dépression, elle est comme une blessure invisible, qui peut être traitée avec une psychothérapie personnalisée permettant au sportif d'être guidé ou soutenu pour retrouver son équilibre émotionnel.

Comment traiter une dépression spécifique ?
La dépression peut être traitée avec un psychologue du sport.
Si vous pensez souffrir de la " dépression du sportif " prenez directement rendez-vous en cabinet ou en visio.

L'anxiété est un état émotionnel bien connu par les sportifs de tout niveau. Il existe l'anxiété passagère souvent nommée : " stress " et les troubles anxieux.

- L'anxiété passagère (stress) :
L'anxiété passagère est une réaction typique à une situation connue, généralement, quand des compétences sont évaluées (compétition, examen...), puis disparaît progressivement dès que la vie reprend son cours.
L'anxiété passagère se caractérise par des symptômes de natures cognitifs (pensées négatives, etc), physiologiques (douleur au ventre, etc), comportementaux (ronger ses ongles, etc).
Elle se gère assez bien avec les techniques de préparation mentale - IcI - ou les psychothérapies comportementales (TCC).

- Les troubles anxieux :
Les troubles anxieux se caractérisent par une crainte dont la cause est généralement diffuse et imprécise, pouvant contraindre la qualité de vie. Les troubles anxieux s'expriment de façon différente selon les personnes, avec des degrés de sévérité. Ils sont regroupés en divers syndromes :
Il peut s'agir de troubles anxieux généralisés (T.A.G), de troubles phobiques, d'attaques ou de crises de panique aiguës, de troubles obsessionnels compulsifs (T.O.C) ou d'état de stress post-traumatique (E.S.P.T).

Comment traiter l'anxiété ?
L'anxiété peut se traiter avec un psychologue du sport.
Si vous pensez souffrir de stress ou d'anxiété du sportif, prenez directement rendez-vous en cabinet ou en vidéo-consultation.

Le surentraînement résulte d'un déséquilibre dans la récupération, conduisant à une intense fatigue physique et psychologique puis à une chute des performances et du moral.
Le surentraînement touche tous les niveaux et toutes les disciplines sportives et relève, principalement, de facteurs individuels et environnementaux plutôt qu'aux simples caractéristiques d'une discipline.
Le surentraînement se différencie de la dépression par le fait que le sportif va chercher à augmenter son temps d'efforts pour compenser la baisse de résultats, alors qu'en dépression, l'athlète va plutôt chercher à s'isoler et à s'arrêter.

Comment traiter le surentraînement ?
Le repos prolongé associé à un soutien psychologique avec un psychologue du sport constitue, avec le suivi médical, le meilleur traitement.
Si vous pensez souffrir de surentraînement, prenez directement rendez-vous en cabinet ou en vidéo-consultation.

La société française de médecine de l'exercice et du sport (SFMES) a mis en place ce questionnaire pour savoir si vous êtes concerné par le surentraînement.

L'addiction à l'activité physique et sportive s'appelle la bigorexie. Elle peut s'associer avec des troubles alimentaires.
Il ne s'agit pas de passion sportive, ni d'anorexie, mais d'une dépendance à la pratique excessive du sport pour atteindre un idéal du corps (complexe d'Adonis).
Ce trouble peut provoquer d'importants problèmes de santé car il s'agit, généralement, de la recherche permanente de résultats (esthétique) au détriment de la santé.
Environ 10% à 15 % des sportifs (amateurs et élites) pratiquant plusieurs heures de sport par jour peuvent être concernés par la bigorexie.
La bigorexie est reconnue comme maladie par l'O.M.S depuis 2011.

Comment traiter la bigorexie ?
La bigorexie peut être traitée avec un psychologue du sport.
Si vous pensez souffrir de bigorexie, prenez directement rendez-vous en cabinet ou en vidéo-consultation.

Les 2 troubles bien connus du monde sportif sont : l'anorexie et la boulimie.
Ces troubles relèvent d'une prise en charge psychologique ET médicale.

- L'anorexie est un trouble de l'image / estime de Soi. Il touche généralement les adolescentes pratiquant les sports esthétiques, artistiques ou de disciplines à catégories de poids.
Ce trouble se manifeste par la limitation de s'alimenter (restriction, éviction de certains aliments, refus, phases boulimiques) et par certaines pratiques (vomissements, prise de laxatifs), avec un I.M.C? inférieur à 17,5 kg/m2 (la norme est entre 18.4 et 24.9 Kg/m2), parfois suivi d'aménorrhée.

- La boulimie est un autre trouble de l'image /estime de Soi. Il se caractérise par des crises au cours desquelles le sujet absorbe de manière compulsive de grandes quantités de nourriture, dans un temps court. Ces crises sont associées à un sentiment de perte de contrôle et suivies de comportements compensatoires tels que les vomissements, la prise de diurétiques, le jeûne et l'exercice physique excessif.

Ces 2 troubles du comportement alimentaire, à sévérité variable, touchent essentiellement les adolescentes entre 11 et 20 ans et dépendent de multiples facteurs (individuels, environnementaux, socioculturels, sportifs, familiaux...).

Comment traiter les troubles alimentaires ?
La prise en charge médicale associée à une psychothérapie personnalisée constitue le meilleur traitement pour réguler ces troubles.
Le suivi psychologique annuel et médical (S.M.R) des sportifs restes le moyen de prévention majeur face à ces 2 pathologies.

Si vous avez un doute ou pensez souffrir de troubles alimentaires : contactez votre médecin, puis prenez rendez-vous en cabinet ou en vidéo-consultation.

Le sport bien que vecteur de valeurs est aussi un espace d'expression de violences.

Violences et maltraitances :
Il existe les violences verbales (invectives, racisme...), physiques (secouer, frapper...), psychologiques (ridiculiser...), sexuelles ou de négligences (refus de soins, non-assistance...).
Ces violences concernent toute la sphère sportive et peuvent provenir d'adultes en position d'autorité, d'équipiers / adversaires ou des spectateurs.

Les violences sexuelles :
Les violences sexuelles ne sont pas rares en milieu sportif.
Toutes les études concordent et indiquent que 14% (soit 1/7) des sportifs (tous sexes confondus) auraient vécu une forme d'agression sexuelle avant 18 ans.
Les violences sexuelles peuvent prendre différentes formes, avec ou sans impact sur l'intégrité physique, telles que : le harcèlement, les humiliations, l'exhibitionnisme, le chantage mais aussi l'utilisation de la force, la menace, la contrainte ou la surprise par l'agresseur.
Il ne faut pas oublier certains " jeux " comme le " bizutages " qui peuvent se caractériser par l'obligation d'accomplir ou subir des actes sexuels dégradants, en début de saison.

Les conséquences de toutes ces violences peuvent être importantes pour la santé psychologique comme la dépression, les syndromes de stress post-traumatique jusqu'aux comportements suicidaires ...

Comment faire face aux violences ?
La prise en charge psychologique de type E.M.D.R reste le meilleur traitement pour surmonter toutes ces épreuves traumatiques évoquées.
> Si vous pensez être victime ou auteur de violences , prenez directement rendez-vous en cabinet ou en vidéo-consultation.
> Vous pouvez également appeler le dispositif d'écoute (gratuit - 24h/7j) 08 Victimes, au : 08.842.846.37 (gratuit).

Aujourd'hui, les conduites dopantes concernent l'ensemble des sportifs et plus seulement le (très) haut niveau.
Une conduite dopante correspond à la consommation (en partie) consciente, de substances à des fins de performance (pas nécessairement de records).

Les analyses des fiches cliniques du numéro vert « Écoute dopage » indiquent que les sportifs n'en viennent jamais au dopage spontanément. Il y a toujours une démarche psychologique progressive qui se met en place avant d'entrer dans ce comportement :
Les athlètes expliquent leur attitude par "une obligation de réussir ", ou en conséquence d'un manque de confiance en eux, ou encore par une solitude éprouvée suite à un manque de communication ou de considération dans leur individualité (problématiques personnelles, inquiétudes...).
Dans cette solitude, face au désir de victoire née l'idée que, seules, les substances permettraient d'atténuer l'anxiété (incertitudes). Mais ce jeu psychique, dans lequel est pris le sportif, l'entraîne dans la perte de son autonomie pour la gestion de son intégrité physique et morale.

Quel que soit le motif, le sportif entre progressivement dans la croyance que ses performances sont intrinsèquement liées à l'absorption de produits, induisant une « dépendance psychologique ». Cette dépendance prend la forme symptomatique des conduites addictives, avec ses conséquences éthiques (inéquitabilité), sanitaires (maladies) et réglementaires (détention et/ou consommation).

Comment aborder le dopage ?
Si vous pensez être concerné par les conduites dopantes (témoin ou sportif), vous pouvez prendre directement rendez-vous en cabinet ou en vidéo-consultation.
> Retrouvez plus d'informations sur le site des antennes médicales de prévention du dopage, IcI.

La blessure est un sujet omniprésent pour les compétiteurs.
Les causes principales de la blessure sont généralement abordées sur le plan organique, mais la dimension psychologique est également à prendre en compte, pour comprendre sa survenue ainsi que son bon rétablissement, pour une prise en charge globale et adaptée.
En effet, la douleur physique laisse une empreinte psychique dont la réaction émotionnelle dépendra des caractéristiques personnelles (personnalité, historique des blessures) et du contexte (enjeux sportifs, mode de vie, importance de la blessure). Ainsi, chacun présentera des capacités psychologiques différentes pour faire face aux blessures.

Le rétablissement est, par exemple, un moment comportant son lot d'inquiétudes identitaires, notamment, avec l'anxiété de pouvoir retrouver son niveau et/ou sa place dans le groupe dès que le corps sera "réparé". Parfois, on notera une baisse du niveau de confiance en soi durant cette période, pouvant, aller jusqu'à une dépression (majeure) dans les cas les plus sévères.
Le bon rétablissement d'une blessure dépendra, souvent, de l'état psychologique du sportif.

Comment gérer la blessure ?
La prise en charge médicale associée à une psychothérapie personnalisée constitue le meilleur traitement pour récupérer des blessures.
Si vous pensez avoir des difficultés pour gérer la blessure, prenez directement rendez-vous en cabinet ou en vidéo-consultation.

Le syndrome de l'imposteur est le fait d'attribuer ses succès à des facteurs extérieurs plutôt qu'à ses propres compétences et sa volonté.
La personne affectée par cette problématique croit que sa réussite sportive est dûe à la chance ou des circonstances favorables, indépendantes d'elle. Les personnes présentant un syndrome de l'imposteur se vivent comme des fraudeurs, des imposteurs et s'attendent avec une grande anxiété à être démasqués à tout moment. Cela conduit à un sentiment d'imposture amenant la personne à nier son mérite et ses succès et craindre d'être démasquée. Le syndrome de l'imposteur n'est pas limité au sport, il peut également concerner la sphère familiale, pro/scolaire ou l'apparence physique.
Cette problématique est généralement bénigne, mais peut devenir problématique lorsqu'elle est relativement prononcée.
La cause de cette problématique provient généralement d'un parcours de vie dont le départ ne permettait pas de présager ce type de réussite (famille exigeante, milieu socioéconomique bas, autodidacte, genre, personnalité perfectionniste... )

Comment traiter le syndrome de l'imposteur ?
Le syndrome de l'imposteur peut être traité avec un psychologue du sport.
Si vous pensez souffrir du syndrome de l'imposteur, prenez directement rendez-vous en cabinet ou en vidéo-consultation.

> Quand consulter un psychologue du sport ?

A tout moment, lorsque vous en ressentez le besoin pour prendre du recul ou vous libérer de problématiques passagères ou persistantes.
Généralement, quelques séances peuvent suffire pour vous aider.

> Quelles méthodes employez-vous ?

J'utilise les méthodes issues des sciences du sport, de la psychologie clinique, cognitive et sociale que j'adapte et personnalise en fonction de votre situation.
    A titre d'exemple, en voici quelques-unes :
  • - Les entretiens cliniques pour vous aider à prendre du recul, analyser et libérer vos blocages.
  • - Les techniques psychocorporelles: (cohérence cardiaque, relaxation, etc ) pour mieux gérer vos émotions...
  • - La thérapie E.M.D.R : pour dépasser des syndromes traumatiques.
  • - L'hypnose Ericksonienne : pour ancrer des mécanismes bénéfiques.

> Modalités de prise en charge :

    Prise en charge individuelle :
    - Les consultations individuelles (dès 15 ans) ont lieu sur RDV, en cabinet ou en vidéo-consultation, à votre rythme.
  • - La séance dure 45min à 1H.
  • - La fréquence des séances est définie ensemble, selon vos disponibilités (agenda et financières) lors du premier entretien.
  • - Les consultations sont confidentielles et soumises au secret professionnel (rien n'est communiqué aux fédérations, entraîneurs...).
  • - Il m'est très difficile de vous donner un nombre précis de séances, car chaque situation est unique.
  • - Cette démarche prend en compte votre chemin de vie et pas seulement l'aspect sportif, comme en "préparation mentale".
  • Prise en charge des équipes :
    - Dans certaines situations (crise, violences...), les dirigeants peuvent souhaiter mettre en place une prise en charge psychologique de leurs licenciés.
  • - Pour ce type d'intervention avec un groupe, le rythme et la durée sont définis avec les responsables lors d'une rencontre préalable (physique ou téléphonique).
  • - Les entretiens collectifs ont lieu dans vos locaux, avec le groupe (complet ou partiel).
  • - Les échanges sont confidentiels entre les membres. Les entraîneurs peuvent être associés à ce travail si cela était requis.
  • > Tarif et remboursement :

    Tarif individuel :
    Des mutuelles, fédérations ou assurances remboursent les consultations des psychologues du sport (contactez vos prestataires).
    Consultez le tarif IcI.
Tarif en équipe :
Le tarif des consultations avec une équipe fait l'objet d'un forfait préalablement défini par un devis - Contactez-moi.
* Info : parfois le financement se partage entre l'institution et les personnes concernées.


  • Je suis psychologue du sport et je vous accompagne dans votre recherche d'équilibre. Vous pouvez me contacter pour tout renseignement complémentaire ou pour prendre RDV (en cabinet ou vidéo- consultation). Je suis là pour vous aider.
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