Confiance en soi

Comment la développer et la garder ?

826 Mis à jour : 07/2025 15 min.

Sur cette page ressource, je vous propose d'aborder la confiance en soi pour vous aider à la développer.
Que l’on soit athlète ou non, la confiance en soi est bien plus qu’un simple atout psychologique : elle influence notre capacité à faire des choix, à relever des défis et à exprimer notre potentiel.
J'aborderai la confiance en soi d'un point de vue générale puis comment la maintenir en situation sportive.

image confiance en soi

Qu'est-ce que la confiance en soi ?

La confiance en soi correspond à une sécurité intérieure qui nous permet d’oser, de créer, de s’exprimer pleinement. Elle est cette conviction intime et stable de pouvoir agir efficacement face aux défis qui se présentent à nous. C'est une croyance en nos propres capacités d'action et de réalisation.
La confiance en soi se développe tout au long de la vie, s’apprend et se répare.

Elle peut être générale (confiance de base) ou plus spécifique comme une confiance en ses compétences dans certains domaines (professionnel, social, sportif, intellectuel...) : on peut se sentir confiant en sport, mais hésitant dans la prise de parole en public, ou inversement.

La confiance en soi doit être distinguée de l'estime de soi.

Distinction entre confiance et estime de soi :

Estime de soi et confiance en soi sont deux concepts souvent confondus car interdépendants, mais ils possèdent des distinctions essentielles :

- La confiance en soi, porte sur l'efficacité personnelle. Elle fait référence en la croyance que l'on a dans nos capacités à accomplir des tâches spécifiques ou à faire face à des situations particulières "Je peux le faire". Elle n'est pas le mépris de l'Autre.

- L'estime de soi fait référence à la valeur que l'on s'attribue en tant que personne. L'estime de soi est donc une perception intime de notre propre valeur, un sentiment d'acceptation et de respect envers soi-même.
Une suffisante bonne estime de soi signifie que l'on s'aime et que l'on se respecte, malgré nos imperfections.
> Testez votre niveau d'estime personnelle IcI.

L'estime de soi est à distinguer des troubles narcissiques tels que l'orgueil, l'égoïsme et l'arrogance :

  • L’orgueil consiste à se surestimer pour chercher une admiration excessive ("Je suis le meilleur" , "Je suis invulnérable" ).
  • L’égoïsme néglige la dimension relationnelle et empathique au profit d’un intérêt personnel immédiat ("Je boude si tu ne réponds pas à mon désir"). Contrairement à l’estime de soi, qui inclut à la fois le respect de soi ET des autres.
  • L'arrogance est une attitude de supériorité excessive et méprisante envers les autres, caractérisée par une surestimation de ses propres capacités et une tendance à dévaloriser autrui pour protéger une estime de soi fragile ("T'es bête de ne pas y arriver !" - "Moi, j'y arrive mieux que toi !").
  • Rappel : L'estime de soi fait référence à la perception intime de notre propre valeur, un juste sentiment de respect envers "Soi-m'aime" (je m'aime et me respect).

Interdépendance entre estime de soi et confiance en soi

Bien que distincts, l'estime de soi et la confiance en soi sont interconnectés. Une suffisante bonne estime de soi peut renforcer la confiance en soi. Lorsqu'une personne a une perception positive de sa valeur, elle est plus susceptible de croire en ses capacités et d'aborder les défis avec plus d'assurance. Inversement, des succès répétés et des preuves de compétence peuvent améliorer l'estime de soi.

Les obstacles au développement de la confiance en soi :

Généralement, le manque de confiance en soi s'exprime par 2 peurs principales : " l'anxiété de performance (peur de l'échec) " et " l'anxiété sociale (la peur du jugement)" :

L’anxiété de performance, ou encore la peur de l'échec, correspond à la crainte de ne pas atteindre ses objectifs ou de ne pas être à la hauteur des attentes, qu’elles soient personnelle (idéaux) ou externes (attentes sociales). Il s'agit donc de la peur d'échouer dans l'accomplissement d'une tâche.

Cette anxiété peut se manifester sous différentes formes :

Symptômes :
  • Procrastination (rumination) : c'est la capacité à reporter des actions. Eviter de commencer une tâche semblerait plus sûr que de risquer l'échec.
  • Perfectionnisme : c'est le désir d'être parfait pour être irréprochable, souvent pour éviter le vécu de souffrance des reproches.
  • Évitement des défis : par anxiété de performance, la personne peut éviter les défis pour éviter la douleur de déceptions, ce qui entrave son évolution personnelle.
Sources de l'anxiété de performance :

Sur le plan clinique, l'anxiété de performance peut avoir différentes sources provenant d'angoisses profondes (archaïques) réactivées, par exemple :

  • Angoisse de castration : il s'agit d'une peur profonde - héritée du complexe oedipien? - qui est de perdre supposément, son pouvoir, sa puissance, ou sa complétude supposée. Cette perte peut survenir à tout moment de la vie, chez l’homme comme chez la femme, dès lors que quelque chose vient altérer le sentiment de maîtrise.
    La défaite peut, ainsi, être vécue comme une menace castratrice telle que la perte de son pouvoir personnel (pouvoir de créer, de réussir, de séduire...).

Reconnaître des formes d'angoisses permet de mieux comprendre leurs racines psychologiques, et d’y répondre de manière adaptée par un travail sur soi.

Comment faire face à l'anxiété de performance ?

> Suivez ce lien pour comprendre "comment gérer la peur de perdre ?".
Vous pouvez également prendre RDV (en cabinet ou visio) pour apprendre à surmonter l'anxiété de performance, (re)construire une image de soi plus réaliste et moins dépendante des succès externes.

L'anxiété sociale désigne la crainte d’être évalué négativement, que ce soit par les autres ou par soi-même (peur du jugement/reproches). Elle paralyse, généralement, les initiatives et peut se manifester dans de nombreux contextes : sociaux, professionnels, familiaux ou sportifs et affecte la confiance en soi.

Symptômes :

L'anxiété sociale se caractérise par :

  • Une anticipation, parfois excessive, du regard d’autrui, accompagnée (ou non) de symptômes physiques (rougeurs, tremblements, palpitations...).
  • Une tendance à l’évitement des situations sociales perçues comme à risque d’être jugé négativement ou de paraître incompétent (syndrome de l'imposteur), maladroit, inintéressant…
    Dans les cas les plus sévères, cette anxiété peut conduire à la phobie sociale (peur intense).
Sources de l'anxiété sociale :

Sur le plan clinique, l'anxiété sociale peut avoir différentes sources provenant d'angoisses profondes (archaïques) :

  • Angoisse d'abandon : elle correspond à la peur intense d'être rejeté entraînant souvent des comportements de dépendance ou d'évitement relationnel.
    Elle peut survenir quand l’échec serait interprété comme susceptible d’entraîner le rejet ou la dévalorisation par des figures importantes (parents, éducateurs, proches). Elle active une peur d’être privé de reconnaissance.

  • L’angoisse narcissique : cette peur peut survenir lorsque la confrontation à ses limites (échecs, critiques) menace le sentiment de valeur personnelle.
    Cette angoisse archaïque, distincte de l'angoisse de castration oedipienne?, révèle les failles narcissiques précoces où le sujet n'a pu constituer une image-de-soi suffisamment solide et aimable. Elle se manifeste particulièrement lors d'expériences d'humiliation ou d'échec qui réactivent les blessures narcissiques originelles, plongeant l'individu dans un état de détresse où il éprouve le sentiment douloureux de ne plus être personne dans le regard d'autrui comme dans le sien propre.
    Ainsi, être perçu comme imparfait ou "faillible" pourrait nuire à l’estime de soi.

Reconnaître des formes d'angoisses permet de mieux comprendre leurs racines psychologiques, et d’y répondre de manière adaptée par un travail sur soi.

Comment surmonter la peur du jugement ?

Surmonter la peur du jugement nécessite de modifier le regard que l’on porte sur soi-même. Il s’agit d’adopter une posture d’acceptation progressive de l’imperfection humaine.

  • Comparaison avec les autres : La confiance en soi grandit lorsque l'on se concentre sur ses propres capacités.
    Il est recommandé de se comparer avec soi-même pour mesurer ses propres progrès, plutôt que de se comparer aux autres. Oui, il y a toujours mieux ou pire que soi... Cependant, rappelez-vous que les apparences sont très souvent trompeuses et masquent la réalité : ceux que l’on envie sont souvent confrontés à d'autres limites que nous.
    Concentrez-vous sur votre progression personnelle en vous appuyant sur ce qui vous rend unique et en observant vos avancées, aussi petites soient-elles.
    Rappelez-vous, que les autres sont absorbés par leurs propres préoccupations, doutes et ne vous jugent pas autant que vous le croyez. D'ailleurs, certains peuvent projeter? leurs propres anxiétés sur vous ("A ta place je ferai...").
    Comprendre cela peut aider à relâcher la tension et de se donner le droit d’être soi-même (comme eux le sont aussi).

  • Accepter l'imperfection : le perfectionnisme ne doit pas être confondu avec l'exigence saine.
    L'exigence saine, naît de l'acceptation de nos imperfections et de nos contradictions - elle nous permet d'avancer avec compassion envers nous-mêmes plutôt que dans la terreur de l'échec. Elle, nous pousse vers nos objectifs sans nous détruire en chemin, contrairement au perfectionnisme toxique qui devient une forme de maltraitance psychologique en s'infligeant une critique impitoyable.

    Il ne s'agit nullement de renoncer à nos aspirations ou de nous complaire dans la médiocrité, mais plutôt de nous reconnaître comme des êtres humains en apprentissage permanent, dignes de respect et de bienveillance même dans nos moments de vulnérabilité et nos erreurs inévitables.
    A retenir, l'excellence n'est pas le perfectionnisme.

  • Exposition graduelle : pour dépasser votre peur, exposez-vous à votre crainte en commençant par des situations peu stressantes puis augmentez progressivement le niveau de difficulté qui vous correspond. Divisez vos objectifs en petites étapes pour les rendre plus gérables - soyez patient.
    Par exemple, pour parler en public, entraînez-vous devant une glasse, puis discuter plus fréquemment avec vos proches, puis dans des petits groupes, avant de vous confronter à des groupes plus larges.

  • Réinterprétation de l’échec : redéfinir la défaite comme une occasion de croissance plutôt qu’une menace. Considérez chaque erreur non pas comme un verdict, mais comme une source précieuse d’enseignement. Posez-vous des questions constructives : « Comment puis-je faire mieux la prochaine fois ? »
    L'erreur est toujours une étape.

  • La technique du jeu vidéo : comme dans un jeu vidéo l’erreur doit servir pour passer au niveau supérieur, en persévérant. Les plus grands progrès surgissent souvent après de nombreux essais.

En conclusion, améliorer la confiance en soi nécessite de se libérer du regard trop critique d’autrui, mais aussi du regard intérieur trop sévère hérité du passé. Cela ne signifie pas un optimisme à tout-va, mais à remarquer ses progrès personnels, à accepter ses vulnérabilités et à faire la paix avec l’imperfection (humaine).
Vous pouvez également prendre RDV (en cabinet ou visio) pour apprendre à être moins dépendant du jugement.

Comprendre les origines de la peur du jugement et de la peur de l'échec, est important pour mieux cibler vos efforts et améliorer votre confiance en vous.

Repères pour développer et maintenir la confiance en soi :

Développer une véritable confiance en soi est un processus qui implique d’apprendre à se fier à ses ressources personnelles, sans se croire pour autant invulnérable.
Le manque de confiance en soi trouve souvent sa source dans une connaissance insuffisante de soi-même, de ses capacités et de ses limites. Un peu comme un lieu inconnu que l'on découvre, plus nous apprenons à le connaître, plus nous nous sentons à l'aise, en sécurité et confiants. Il est donc indispensable d’apprendre à se rencontrer intérieurement avec curiosité.
Voici une démarche - non-exhaustive - pour vous aider à mieux vous connaître :

  • 1. D'abord, explorez vos forces et faiblesses : Prenez le temps de réfléchir à vos compétences, vos talents, ainsi qu'aux domaines où vous avez des marges de progression. Une auto-évaluation honnête et juste est nécessaire pour bâtir une confiance solide.

Identifier ses forces et faiblesses, c'est développer une conscience honnête de ses compétences et limites pour mieux exploiter ses capacités naturelles.

Repérez vos capacités actuelles (exemple : créativité, sens de l'organisation, des responsabilités…) et vos réussites, même modestes, dans votre vie personnelle, scolaire, professionnelle ou relationnelle.

Auto-évaluation : utilisez un carnet pour répondre aux questions suivantes. Il ne s'agit pas de chercher des réponses parfaites, mais de mieux vous connaître et de valoriser ce qui fait déjà partie de vous.

Voici quelques questions pour aider votre introspection:

  • Quelles sont vos réussites passées, même petites, dont vous êtes fier(e) ou satisfait(e) ? Pourquoi ?
  • Quelles sont les qualités que vos proches vous reconnaissent ?
  • Dans quels contextes vous sentez-vous naturellement à l’aise ou à votre place ? Qu'est-ce que ces contextes révèlent sur vos forces ?
  • Quelles compétences avez-vous développées au fil du temps, même si elles vous semblent naturelles ou “évidentes” ? Comment les avez-vous développées et en quoi peuvent-elles être précieuses ?
  • Dans quels domaines de votre vie vous sentez-vous naturellement confiant(e) ? Qu’est-ce qui nourrit à cette confiance ?
  • Quand quelqu'un fait appel à vous pour de l'aide ou des conseils, dans quels domaines vous sollicite-t-on le plus souvent ?
  • Rappelez-vous un moment difficile que vous avez surmonté : quelles ressources personnelles avez-vous mobilisées pour y parvenir ?
  • Observez vos activités quotidiennes : lesquelles accomplissez-vous avec facilité et plaisir, sans effort particulier ?
  • Quels compliments recevez-vous régulièrement, même ceux que vous avez tendance à minimiser ?
  • 2. Reconnaissez vos réalisations : souvent, nous avons tendance à minimiser nos succès et à exagérer nos erreurs. Apprendre à reconnaître ses accomplissements avec justesse, sans fausse modestie ni auto-sabotage, nourrit durablement la confiance en soi.

Apprendre à reconnaître chaque amélioration, aussi petite soit-elle, est essentiel pour renforcer durablement la confiance en soi. Ces (micros) victoires s'additionnent et construisent un sentiment de compétence et de progression continue.

Méthodes pratiques :

  • Valorisez vos réussites : observez votre parcours, quelles difficultés avez-vous surmontées ? Quelles compétences avez-vous développées ensuite ? Même si elles vous paraissent anodines, ces réussites sont des ressources précieuses. Cela développera une perception plus juste de vos capacités. Ne l'attendez pas des autres, ils sont déjà occupés avec eux-mêmes.

  • Carnet des réussites : prenez le temps de reconnaître vos efforts et vos progrès. Vous pouvez tenir un « carnet des réussites » dans lequel vous consignez chaque jour ou chaque semaine 1 à 3 actions dont vous êtes fier(e), même les plus simples (avoir tenu une conversation difficile, avoir terminé une tâche repoussée, avoir exprimé votre opinion...). Relisez ces notes chaque mois pour mesurer votre évolution et renforcer votre perception de vos capacités.

  • La technique du "avant/après" : identifiez une compétence ou une situation qui vous posait problème il y a quelques mois. Décrivez précisément ce que vous ressentiez à ce moment, puis analysez comment vous l'abordez aujourd'hui. Cette comparaison révèle des progrès souvent invisibles au quotidien.

  • Reformuler les échecs : plutôt que de voir un échec comme une preuve d’incapacité, considérez-le comme une opportunité d’apprentissage. Demandez-vous : « Qu’est-ce que cette expérience m’a appris ? (je me laisse impressionner)», « Que puis-je faire différemment la prochaine fois ? (demander de l'aide, travailler autrement, plus spécifiquement) ». Cette posture favorise la croissance et réduit l’autocritique.

    Chaque erreur est un signal de travail, pas un verdict.


  • Valoriser vos différences : au lieu de percevoir vos différences comme des défauts, considérez-les comme des atouts qui enrichissent votre personnalité.
    Par exemple : votre sensibilité peut être une force d'empathie - votre perfectionnisme une garantie de qualité - votre timidité une capacité d'écoute précieuse.
    Regardez autour de vous : Voyez toutes ces célébrités qui ont fait une force de leurs différences, telles que Mimi MATHY (hors-norme) ; Gilbert MONTAGNE (handicap), Grand corps malade (accident), Djamem DEBOUZ (précarité), et tous les autres...
    Leurs singularités c'est leur talent : commédien, chanteur, humouriste.
    Quel serait votre talent ?
    Chaque pas compte. En changeant délibérément votre regard sur vos efforts et vos apprentissages, vous ancrez progressivement une image de vous plus confiante, plus réaliste.
  • 3. Persévérez : Une confiance en soi repose sur certaines clés fondamentales telle que la persévérance. Elle n'est pas un simple trait de caractère, mais une compétence psychologique qui s'apprend ou se développe.
    La confiance ne vient pas avant l’action, elle vient après l’avoir osée.

La persévérance est la capacité à maintenir ses efforts et sa détermination face aux échecs ou difficultés, en poursuivant ses objectifs malgré les revers rencontrés.

Développer la confiance en soi est un processus continu qui repose sur l'apprentissage progressif et la persévérance. En commençant par des objectifs atteignables et en progressant graduellement, vous pouvez transformer vos craintes en confiance et renforcer votre assurance. Rappelez-vous, chaque petit pas vous rapproche de votre but, et la persévérance est la clé pour surmonter les obstacles et atteindre vos objectifs. Être persévérant ne signifie pas être invulnérable, mais savoir mobiliser ses ressources mentales pour apprendre.
Elle témoigne d’un attachement profond à vos objectifs. Chaque effort fourni, même minime, renforce votre sentiment de compétence personnelle.

La technique du jeu video : comme dans un jeu vidéo l’erreur doit servir pour passer au niveau supérieur, en persévérant. Les plus grands progrès surgissent souvent après de nombreux essais.

La persévérance est à distinguer de l'obstination :
Bien que souvent confondues, l'obstination et la persévérance se distinguent par leur rapport à la réalité et leur capacité d'adaptation :

  • La persévérance est une détermination flexible qui maintient un objectif tout en ajustant les stratégies selon les circonstances. Elle intègre les apprentissages, accepte les remises en question et s'adapte aux obstacles rencontrés.
  • L'obstination est un attachement rigide à un objectif ou une méthode, même face à des preuves d'inefficacité ou d'inadéquation. Elle ignore les feedbacks et refuse l'adaptation.
  • 4. Ensuite, adoptez un esprit de croissance :
    Développer un esprit de croissance, c’est adopter une posture qui soutient les efforts, plutôt que le résultat immédiat.

Voici des domaines - non-exhaustifs - sur lesquels vous pouvez agir afin d'améliorer votre confiance personnelle :

La confiance en soi se renforce par l'acquisition et/ou le perfectionnement de compétences ou de connaissances.

Formation continue : engagez-vous dans des activités d'apprentissage continu pour développer vos compétences.
Que ce soit par des nouvelles façons de s'entraîner, des ateliers en ligne, des formations techniques ou la lecture personnelle, chaque nouvelle connaissance acquise consolide le sentiment d’efficacité personnelle, c’est-à-dire la croyance en votre capacité à accomplir des tâches spécifiques.

Renforcer ses compétences signifie cultiver une dynamique de progression continue - à son rythme. Se sentir compétent dans un domaine, même restreint, influence positivement la perception globale de soi. C’est une bonne façon pour construire une confiance durable.

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La gestion des émotions est la capacité à reconnaître, comprendre et réguler ses états émotionnels de manière adaptée aux situations.
Savoir identifier vos déclencheurs internes (peur, tristesse, colère...) permet d'apprendre à les réguler pour maintenir une confiance en soi stable et durable. Une émotion mal comprise ou non exprimée peut freiner l’action, saboter vos relations ou vous empêcher de vous affirmer.

Commencez par reconnaître les situations qui déclenchent en vous des réactions émotionnelles fortes. Observez ce que vous ressentez sans jugement. Mettez des mots sur vos émotions : "je me sens anxieux", "j’ai peur d’échouer". Ce processus d’identification est déjà un acte de confiance et de conscience de soi.

Ensuite, travaillez sur des techniques de régulation est également une pratique efficace pour apaiser vos pensées et émotions.

Une bonne gestion émotionnelle ne signifie pas supprimer les émotions, mais les accueillir, les comprendre et les canaliser pour qu’elles deviennent des alliées au lieu d’obstacles.

Rappel : les techniques de régulation des émotions telles que l’auto-compassion, tenir un journal des émotions ou encore la cohérence cardiaque ne traitent pas les causes, mais aident à reprendre le contrôle de soi.

Juvénal (poète du 1er Sc.) nous rappelle : « Mens sana in corpore sano » Un esprit sain dans un corps sain .

L'hygiène de vie est l'ensemble des habitudes et pratiques quotidiennes adoptées pour préserver et améliorer son bien-être général.

Adoptez une hygiène de vie équilibrée est important pour maintenir une confiance en soi stable. Notre état physiologique influence directement notre état psychologique : un corps reposé, bien nourri ou détendu affecte positivement notre humeur et notre perception de nous-même.

  • Le sommeil est essentiel à la régulation émotionnelle. Un manque de sommeil chronique augmente l’anxiété, diminue la tolérance au stress, et affecte les fonctions cognitives comme la mémoire, l’attention et la prise de décision. Dormir suffisamment (en moyenne 7 à 9 heures par nuit pour un adulte) favorise une meilleure perception de soi et une plus grande résilience.

  • L’alimentation joue un rôle central dans l’équilibre neuropsychologique. Certains nutriments, comme les oméga-3, le magnésium, le fer, ou les vitamines du groupe B, participent à la production de neurotransmetteurs tels que la sérotonine et la dopamine, qui influencent l’humeur et la motivation. Une alimentation équilibrée, variée et riche en aliments naturels contribue donc à une meilleure stabilité émotionnelle et à une image de soi plus positive.
    Évitez de remplir votre corps de substances inutiles ou dangereuses et ne le privez pas de ce dont il a besoin.

  • Bien-être, s’accorder du temps pour soi, tels que : les activités sportives, culturelles (lectures...), artistiques (musique... ), jardinage, animaux... permet de nourrir nos besoins personnels. Votre corps a besoin de votre attention pour se sentir vivant et digne. Nul autre que vous pouvez lui apporter cela. Vous renforcez ainsi le sentiment de contrôle sur votre vie.

Prendre soin de son corps, c’est envoyer à son esprit un message de valeur personnelle. Chaque geste de bienveillance corporelle (bien manger, bien dormir, se reposer) renforce silencieusement l’idée que l’on mérite d’être respecté – y compris par soi-même.

Se créer des pensées constructives consiste à développer volontairement un dialogue interne bienveillant et réaliste, qui favorise une vision équilibrée de soi et des situations.

  • Adopter un discours intérieur soutenant : changez la manière dont vous vous parlez. Au lieu de dire : « Je suis nul(le) », dites plutôt : « Je fais de mon mieux ». Ce type de langage développe une posture d’ouverture et d’acceptation face aux erreurs et à l’imperfection.

  • Maintenir un discours intérieur bienveillant : posez-vous cette question : « Est-ce que je parlerais ainsi à un ami ? » Si la réponse est non, reformulez. Soyez pour vous-même une source d’encouragement, comme vous le seriez pour une personne que vous aimez.

  • Redéfinition des pensées limitantes : les pensées limitantes sont ces croyances qui freinent vos actions, comme « Je ne suis pas fait(e) pour ça » ou « Je n'y arriverai pas ». Apprenez à reconnaître votre voix intérieure lorsqu’elle devient critique ou décourageante et challengez-la par des affirmations plus ouvertes, telles que : « J’ai le droit de... » ou « J'ai déjà réussi ailleurs ».
  • > Suivez ce lien pour apprendre à switcher vos pensées négatives.

La cohérence cardiaque est une technique de respiration contrôlée qui consiste à synchroniser le rythme respiratoire pour réguler le système nerveux autonome, réduire l'anxiété et favoriser un état de calme physiologique et mental.
Cette pratique de régulation renforce le sentiment de contrôle et de confiance en soi.

> Suivez ce lien pour apprendre à utiliser la cohérence cardiaque.

L'auto-compassion consiste à se traiter avec la même bienveillance qu'on offrirait à un ami proche face à la souffrance, en reconnaissant ses difficultés sans complaisance tout en maintenant une attitude constructive pour avancer. Il s'agit d'une force psychologique qui permet de se rétablir plus efficacement que l'autocritique destructrice. Ce n’est, donc, pas se donner des excuses à tout-va, mais bien de s’offrir un espace intérieur assez sain pour apprendre, sans se parler comme un ennemi intérieur.

Rappelez-vous que le célèbre dramaturge Pierre CORNEILLE nous disait : "À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire" (Le Cid - 1937) ainsi les victoires faciles, obtenues sans difficulté ni risque, ne procurent pas de véritables satisfactions personnelles.

Le soutien social consiste à s'entourer délibérément de personnes qui nous valorisent, nous encouragent dans nos projets, car ces relations nourrissantes renforcent notre confiance personnelle.

La qualité de votre environnement social influence profondément votre énergie et votre confiance.

Sélectionnez votre entourage : il est vrai que l’on ne peut pas toujours choisir son entourage (famille, collègues…), mais on peut choisir le temps, l’énergie et l’importance que l’on leur accorde.
Partagez plus de temps avec ceux qui vous inspirent, vous encouragent, vous respectent et vous motivent à avancer. Privilégiez les relations bienveillantes, enrichissantes.
Les relations humaines ont un impact direct sur l’image que l’on se fait de soi-même. Refusez le dénigrement - vous méritez un entourage qui vous élève, pas qui vous rabaisse.

  • Enfin, choisissez une compétence que vous désirez améliorer :
    Définissez une compétence actuelle et que vous désirez améliorer (créativité, technique... ). Cela vous donnera une base pour savoir où commencer.
    Développez votre confiance en soi commence là où vous êtes en confiance. C'est dans ces zones de confort que vous pourrez poser des actions concrètes et gagner en assurance pour progresser avec sérénité.
  • Fixer un objectif et fractionner-le : commencez par identifier ce que vous pouvez concrètement améliorer à moyen terme.
    Décomposez vos ambitions en mini-objectifs réalistes et atteignables à court terme, puis augmentez progressivement la difficulté pour créer une spirale de réussite.
    Par exemple : si vous souhaitez améliorer vos compétences en communication, commencez par parler devant un miroir pour observer votre gestuelle et votre ton, puis entraînez-vous à interagir avec de petits groupes (amis, collègues). Une fois plus à l’aise, vous pourrez envisager des présentations en public ou des interventions plus formelles.
  • Suivez ce lien pour découvrir comment bien se fixer des objectifs réalistes.

    • Enfin, accepter vos limites : la confiance en soi ne signifie pas croire que l’on peut tout accomplir (très) facilement. C’est plutôt construire un équilibre entre ses limites tout en reconnaissant ses capacités. Cette acceptation est fondamentale pour avancer sereinement et éviter la frustration.
      Prendre conscience de ces éléments vous permettra de mieux comprendre vos mécanismes intérieurs et d'agir.

    Pour renforcer votre confiance en vous de manière durable, il est important de pouvoir identifier ce qui pourrait l'affecter.
    Vous pouvez utiliser un carnet pour répondre à ces quelques question d'introspection.

    Explorez les causes :
    • Quand vous réussissez quelque chose, avez-vous tendance à minimiser vos mérites ? Quelles excuses vous donnez-vous ? ("C'était facile", "J'ai eu de la chance"...)
    • Comment l'amour et la reconnaissance vous étaient-ils accordés enfant ? Fallait-il "mériter" l'affection ou être "parfait" pour être aimé ?
    • Quel était votre rôle dans le système familial ? (l'enfant sage, le bouc émissaire, le sauveur, l'invisible...)
    • Quelles interdictions implicites avez-vous intériorisées ? ("Ne te fais pas remarquer", "sois comme il faut", "Méfie-toi des autres"...)
    • Y a-t-il des loyautés familiales qui vous empêchent de réussir ou d'être heureux(se) ? (culpabilité de dépasser un parent, répétition de schémas, être trop ou pas assez...)
    • Quelle partie de vous avez-vous dû enfouir pour être accepté ? Quel aspect de votre personnalité avez-vous sacrifié ?
    • Y a-t-il eu un moment où vous avez ressenti que votre spontanéité ou votre authenticité dérangeait ? Comment avez-vous adapté votre comportement ?
    • Y a-t-il des secrets de famille (tabous), des non-dits ou des traumatismes transgénérationnels qui pèsent sur votre sentiment de valeur personnelle ?
    • Comment réagissez-vous aux compliments ? Les accueillez-vous ou les détournez-vous automatiquement ?
    • Quelle est votre plus grande peur concernant l'expression authentique de vous-même ? Que risquez-vous d'être vous-même ?
    • Quels sont vos mécanismes d'évitement habituels face aux défis ? (procrastination, perfectionnisme paralysant, recherche de validation...)
    • Y a-t-il des domaines spécifiques de votre vie où votre confiance est plus fragile ? (professionnel, relationnel, créatif, physique...)
    • Identifiez votre "critique intérieur" : à qui ressemble cette voix ? D'où vient-elle ? Que vous dit-elle exactement ?
    • Quels sont vos "scénarios catastrophe" récurrents quand vous envisagez de sortir de votre zone de confort ?
    • Dans quelles situations avez-vous tendance à vous comparer aux autres de manière défavorable ? Quels critères utilisez-vous pour ces comparaisons ?
    • Quels messages avez-vous reçus dans votre enfance sur vos capacités ? (Fais attention...; c'est dangereux...)
    • Y a-t-il eu des échecs ou humiliations marquantes qui influencent encore votre rapport à l'action ?
    • Votre entourage encourageait-il l'initiative ou prônait-il plutôt la prudence (anxieuse) ?
    • Quelles sont vos croyances limitantes sur vous-même ? (Je n'ai pas le droit de...)
    • À l’inverse, quelles situations génèrent du doute chez vous ? Quelles pensées ou émotions surgissent alors ?
    • Comment vous parlez-vous intérieurement dans ces moments-là ? Est-ce une voix critique, exigeante ou plutôt bienveillante et encourageante ?

    Ce que vous avez mis en lumière est un bon point de départ. Identifier vos réactions ou l’origine de vos freins vous permettra de mieux vous comprendre.
    Les reconnaître en conscience, c’est déjà la première étape pour modifier volontairement certains schémas et avancer vers une confiance plus stable et durable.

    En suivant ces solutions concrètes, vous pouvez progressivement renforcer votre confiance en vous, en vous basant sur une compréhension profonde de votre propre valeur et en restant authentique à vous-même. Rappelez-vous que la confiance en soi est un voyage continu, nécessitant patience et persévérance.

    Les piliers de la confiance en soi en sport :

    La confiance en soi en sport s’appuie sur des fondations qui se construisent à travers l'expérience personnelle des entraînements et des compétitions.

    3 piliers permettent de bâtir une confiance des capacités sportive :

    • La compétence technique : Plus un athlète maîtrise les gestes et les stratégies spécifiques à sa discipline, plus il renforce sa certitude d’être capable d’agir efficacement. Cette compétence s’acquiert par la répétition des entraînements et des compétitons, le feedback constructif et la progression mesurable. Chaque succès technique, même mineur, vient nourrir la confiance.

    • La préparation physique : un corps préparé, entraîné et en forme réduit considérablement les doutes liés à la performance. La condition physique ne se limite pas à l’endurance ou à la force, elle inclut aussi la coordination, la souplesse, la vitesse/explosivité et la récupération. Un athlète qui se sent prêt physiquement est naturellement plus serein mentalement.

    • La préparation mentale : atteindre un haut niveau de performance ne dépend pas uniquement de la technique ou de la condition physique. La préparation mentale joue un rôle important pour atteindre cet objectif.
      La préparation mentale consiste à savoir utiliser efficacement les techniques psychologiques qui permettent à l'athlète de construire une image réaliste de ses capacités, ce qui renforce le sentiment d'efficacité personnelle et le sécurise pour faire face aux différents défis.

    Voici 3 techniques de préparation mentale pour conserver la confiance en soi en compétition (il y en a d'autres) :

    La fixation d'objectifs est une technique de prépration mentale de l'élite sportive.
    Elle correspond au processus par lequel nous définissons volontairement des buts précis à atteindre. Elle améliore la confiance en soi lorsque chaque objectif - même minime - est atteint. Elle renforce ainsi le sentiment de compétence et la croyance en ses capacités à surmonter les défis.

    Commencez par établir de minis objectifs atteignables (à court, moyen, long terme). Cela vous permettra de vivre des réussites régulières, de consolider votre confiance et de construire une image de vous-même plus stable et positive.

    > Suivez ce lien pour apprendre à utiliser la fixation d'objectifs selon la méthode S.M.A.R.T.

    La visualisation mentale est une technique de préparation mentale de l'élite sportive.
    Elle désigne la capacité à créer et à manipuler volontairement des images mentales détaillées dans notre esprit, pour se préparer à une situation ou atteindre un objectif spécifique.

    En répétant mentalement des scénarios de réussite, vous aidez votre cerveau à développer ses capacités (plasticité). Cela réduit l’anxiété, améliore la concentration et vous prépare à passer à l’action avec plus de sérénité.
    De nombreuses études en psychologie du sport confirment que la visualisation contribue à améliorer les performances, en augmentant le sentiment de maîtrise et d’efficacité personnelle.

    > Suivez ce lien pour apprendre à utiliser efficacement la visualisation mentale.

    La routine de performance est une technique de préparation mentale de l'élite sportive.
    Elle correspond à un ensemble d'actions organisées (physiques et mentales) que l'athlète exécute systématiquement avant une compétition pour créer les conditions psychologiques favorables à la performance.
    Il ne s'agit pas de rituels obsessionnels ou de superstitions, mais d'un processus psychique d'activation contrôlée et adaptatif qui favorise la concentration (bulle de concentration).

    Comment créer votre routine de pré-compétition ?
    Identifiez une série de : comportements, comme s'isoler ou bavarder - de musiques (calme ou dynamique) - d’exercices (échauffement, shoot) - de respiration ou de visualisations (générales ou spécifiques) etc... que vous appréciez et qui vous mettent dans un état de bien-être avant un événement. Puis, définissez un ordre qui sera à effectuer systématiquement avant chaque épreuve sportive. Cette répétition crée un ancrage mental positif qui rassure et prépare votre esprit à entrer dans un état mental de performance.

    En instaurant des habitudes stabilisantes, vous construisez un plan qui vous aide à gérer le stress, à activer vos ressources internes et à développer votre "zone de performance (le flow)" en situation de défi.

    En appliquant ces outils de manière régulière, vous serez en mesure de maintenir une confiance personnelle plus authentique, et mieux résister aux défis futurs.

    Mon rôle de psychologue :

    Lorsque la confiance en soi vacille ou s'effondre, il est essentiel de ne pas rester seul face à cette épreuve qui peut profondément affecter l'équilibre psychique.
    Psychologue clinicien j'accompagnement toute personne confrontée à une perte de confiance — qu'elle soit liée à la performance sportive ou à des vécus complexes.

    Mon approche est intégrative : elle combine les apports de la psychologie clinique et de la psychologie du sport, dans une perspective de compréhension globale de soi. Mon travail porte davantage sur l'identification des tensions mentales, des schémas répétitifs et des blocages émotionnels qui peuvent freiner votre épanouissement.

    Il ne s’agit pas simplement d'installer un « esprit positif », mais de vous libérer de la dépendance émotionnelle aux circonstances extérieures, en développant une résilience ancrée dans vos valeurs profondes. Ce travail permet de redonner du sens à ce que vous traversez, de retrouver une stabilité émotionnelle, et de reconstruire une image personnelle plus alignée avec vos aspirations.

    Que vous soyez athlète de haut niveau ou en quête d’un mieux-être durable, je vous propose un accompagnement respectueux de votre rythme et de vos objectifs, et bien souvent quelques séances suffisent pour réamorcer une confiance oubliée.

    • Je suis psychologue clinicien spécialisé en sport et je vous aide à (re)construire votre confiance en vous. Vous pouvez prendre RDV.
      Je suis là pour vous aider.

    Le contenu de cette page est uniquement destiné à des fins informatives et éducatives. Il ne remplace pas un diagnostic, un conseil ou un traitement personnalisé effectué avec un psychologue clinicien ou un médecin. Si vous avez le moindre doute, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.

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